Les GAZ'L

.: Lundi 19 février : Etape Enjil - Er Rachidia :.

Départ du campement prévu à 7h30. La température est toujours aussi glaciale. On retrouve par hasard l'équipage 618 de l'esigelec qui s'était mis à côté de nous sans s'en apercevoir. On décide de faire route ensemble, ainsi qu'avec l'équipage 888.


Le road book commence par nous faire passer par le village de Missour, puis en piste ! La piste est très caillouteuse. Le but étant de faire le moins de kilomètres possible, on tente de couper les virages dès que c'est pratiquable. Après quelques kilomètres de pistes plates on passe aux choses sérieuses : le passage d'oueds (cours de rivières, à sec ici). On franchit le premier oued avec succès, mais surprise, le deuxième oued a une file d'attente énorme.

Après presque 1/2h d'attente, Adrien des 618 nous informe que l'on peut le franchir un peu plus loin. On le suit, pas très sûre de nous ....

Mais le temps d'arriver sur place, une dizaine de voiture ont également eût la même idée. On entame donc la descente de l'oued. Arrivé en bas, notre voiture se retrouva ensablée ! Avec l'aide de plusieurs personnes, on réussit à sortir de là tant bien que mal. La remontée se passe sans encombres.

On franchit encore trois autres oueds avant d'arriver au villages de Taourra, Talsint, puis Benitajjite. Puis on reprend la piste : moins de cailloux, plus de bosses. Je viens de prendre le volant. On suit toujours les 618 mais on a perdu les 888 au grand oued. Devant nous une 4L commence à perdre ses affaires par la porte de son coffre qui s'est malencontreusement ouverte. Dans notre bonté, on s'arrête pour ramasser ses affaires (en partie), et on tente de les rattraper pour qu'ils récupèrent leurs biens (ou sinon on gagne une tente). Notre petite ballade se transforme en course poursuite avec klaxon et appels de phares ! Ce n'est qu'au bout d'environ 3km qu'ils remarqueront notre présence...

On arrive ensuite au col de Belkassem, appelé « montée au paradis, descente aux enfers ». On passe cette épreuve notée avec brio.

Les 618 nous ont attendu en bas du col. On arrive au campement, situé presque dans les dunes, vers 18h. La nuit tombe. Après un bon repas, on commence à jouer les mécanos : vérification du niveau d'huile, d'eau, que les soufflets ne sont pas percés et que la voiture va globalement bien. Puis on pose un bas sur l'arrivée d'air pour éviter que le sable ne s'y engouffre.

Après une petite tisane proposé par les 618, tout le monde part se coucher.

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